ANNAËLLE DURAND
Mon parcours atypique!
J’ai beaucoup voyagé, non pour faire du tourisme mais pour oser vivre ma vie. Écrasée par l’ambiance familiale et par le système scolaire, et lourde de charges transgénérationnelles, ma vie jusqu’à mes vingt ans n’avait été que survie. Il m’était vital de redécouvrir la vie et l’être que je suis réellement.
Les voyages m’ont offert l’oxygène qui me manquait. Hors du cadre habituel, loin de ma famille, en zone inconnue, je me suis mise à nu. Pas à pas, je me suis découverte femme libre, pleine de ressources et de force. Mais dans cette rencontre avec moi-même, je n’ai pas rencontré que l’expression de mon être, j’ai rencontré mon immense charge émotionnelle. Mon cerveau a totalement beugué devant tant de douleurs. Je me suis dissociée, et j’étais comme droguée, m’accrochant à la force de la forêt amazonienne et aux instants de joie que j’y vivais.
Puis est survenue un coup fatal, une muraille prise en pleine face, fin du voyage. On m’a rattrapé: hospitalisation, coma artificiel, séjour en psychiatrie, rapatriement dans mon pays, retour forcé à la case départ, dans l’hôpital que je connaissais par coeur pour y avoir étudier et travailler comme infirmière.
Total collapse - il ne restait que des lambeaux d’un moi perdu, partagé entre neuroleptique et désert de repères. Mon corps était en France, mon être était resté dans la forêt: dissociation à la fois intime et internationale.
Il m’a fallu revenir de très loin. Renaître de mes cendres, rassembler mes lambeaux pour reconstituer le puzzle de ma structure.
Apprendre à écouter de mon corps au millimètre près. Rester simple, très simple, comme un arbre qui pousse tranquillement sans se poser de question pour retrouver une structure viable.
Il m’a fallu revenir de très loin. Renaître de mes cendres, rassembler mes lambeaux pour reconstituer le puzzle de ma structure.
Apprendre à écouter de mon corps au millimètre près. Rester simple, très simple, comme un arbre qui pousse tranquillement sans se poser de question pour retrouver une structure viable.
Peu à peu, année après année, j’ai traversé et laissé remonter les souffrances qui stagnaient en moi. Ainsi de manière innée, mon corps a retrouvé son fil, renouant avec son intelligence pour se réparer. Beaucoup d’émotions se sont exprimées, beaucoup de douleurs incommensurables, c’était au delà de ce que ma tête jusqu’alors bien pensante et bien dans la maitrise du monde qui m’environne, ne pouvait supporter. Mon mental bien que coriace, a lâché du leste pour laisser place à plus de simplicité de l’instant, à plus de calme et de laisser être.
J’ai aujourd’hui 42 ans, et toutes mes dents pour sourire à la vie et me sentir pleine de moi-même. Ce que j’ai vécu m’a tant appris que je ne pouvais le garder pour moi. C’est avec tout mon coeur et toutes mes cellules éveillées que je partage ces enseignements pour accompagner celles et ceux qui rencontrent leurs propres difficultés.
Ainsi j’ai créé Simplement Vivant…
Retrouver sa force de Vie grâce à l'intelligence du corps
Notre corps appartient d’abord à la nature ; il fonctionne selon une sagesse vitale qui sait s’autoréguler et se renouveler. Face à une crise, un choc, une blessure, un traumatisme émotionnel, notre corps a la capacité de se réparer et connait instinctivement ce dont il a besoin pour retrouver son équilibre. les cellules savent naturellement ce qu’elles ont à faire.
C’est pourquoi il est essentiel de laisser faire son corps dans son besoin d’expression, de mouvement, d’écoute et d’attention, plutôt que d’intervenir sans cesse par le mental. Vouloir contrôler son rythme et ses besoins entrave le corps dans son travail d’orfèvre.
Accueillir et faire confiance à la grande intelligence de la vie ouvre les portes. Lorsque nous faisons corps avec cette intelligence, nous retrouvons abondance, liberté, et la pleine vitalité d’être vivant.
Notre plus grande force n’est pas la réalisation d’un idéal mental, mais de faire très simplement corps avec le flux de la vie qui nous est proposé.
Notre plus grande force n’est pas la réalisation d’un idéal mental, mais de faire très simplement corps avec le flux de la vie qui nous est proposé.
Des émotions à la présence
Mais c'est souvent très inconfortable et douloureux, c'est pourquoi tu retiens tes larmes, ravale tes cris et ton angoisse et la plupart du temps tu fuis ton mal-être intérieur. Le désir de tout maîtriser peut sembler rassurant.
Plus tu ose descendre dans ton corps et ressentir les sensations corporelles et émotionnelles, plus tu permets aux ambiances émotionnelles de te traverser et à l'émotion de suivre son cours naturel.
Lorsque ta tête a abdiqué devant tes douleurs et ton corps a pu faire son travail au niveau émotionnel, tu ne contrôle plus ce qui se passe en toi, tu ne donne plus de pouvoir à ton mental. Ta tête ne cherche plus à vouloir autre chose que ce qui est.
Tu peux ainsi regagner :
>ta capacité de grande justesse relationnelle avec ton entourage,
>ta capacité à te laisser porter par le courant de l'existence et découvrir ta véritable essence dans toute ta créativité et ton expression qui est propre toi, ta couleur unique et précieuse.
La présence, c'est être avec ce qui est, c'est se laisser traverser à chaque instant. Plus nous nous laissons porter, plus nous découvrons la vie au-delà des mots, une rencontre profonde qui ne peut être vécue que par soi-même.
Ainsi Tu es Simplement Vivant!
et plein d'amour!
